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Association Chrysalibre



        "Ouvrir une école, c'est fermer une prison" (Victor Hugo)                                                                                    

 

L’association

Le sentiment d’insécurité qui anime le citoyen à l’égard du monde carcéral est le résultat d’un échec de notre politique pénitentiaire en sa forme la plus répressive. Les statistiques en témoignent : Deux détenus sur trois récidivent dans notre pays dans les 3 années qui suivent leur libération.

Nos prisons sont surpeuplées, coûtent cher et sont, de par le désoeuvrement ambiant, de véritables nids criminogènes. Le tout sécuritaire montre à suffisance ses limites. Il ne peut plus être la solution.

La Justice doit avoir une fonction utilement réparatrice. Elle doit rencontrer les intérêts de la société, des victimes et de l’auteur. Punir ne peut avoir de sens sans réhabilitation. Dans une telle approche, éducation citoyenne, instruction par la lecture, apprentissages professionnels, valorisation des études, peines alternatives et  médiation trouvent leur pleine mesure.

Parce que le détenu reste un citoyen, droit au respect de la vie privée, liberté d’expression, d’opinion et de conscience, toute personne privée de liberté conserve les mêmes droits fondamentaux qu’un citoyen libre. Activités créatrices et culturelles, sports, soutien social, enseignement et formation, elle a à l’identique le droit à l'éducation, tel que défini par le Conseil de l'Europe. Ce droit, trop souvent méconnu, est également repris dans la loi de principes du 12 janvier 2005 concernant l’administration pénitentiaire et le statut juridique des détenus.

Pour l’aspect culturel, le détenu a notamment le droit de recevoir des livres, des journaux et des périodiques dont la diffusion n’est pas interdite par la loi, comme il a le droit de suivre des programmes radiophoniques et télévisés ou de participer à des ateliers artistiques.

Sur ces bases, Chrysalibre se veut le porte-voix d’un message unique mais multicartes, porté par des actions concrètes sur le terrain. Parce que s'élever par le savoir permet de passer de l'Ombre à la Lumière.

 

François Troukens -  Fondateur